Читать бесплатно книгу «Ma conversion; ou le libertin de qualité» Honoré-Gabriel Mirabeau полностью онлайн — MyBook
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Quand je sors, je retrouve mon fourbe dans mon carrosse, et nous portons le magot en triomphe chez moi. – Comment! tout cela n'était pas vrai? – Mais d'où diable viens-tu donc? C'est incroyable! tu ne te formes point; mais aiguise donc ton intelligence.

Le lendemain, à sept heures, en déshabillé leste, je cours chez la présidente; une joie douce brille dans ses yeux; j'ai son diamant au doigt… Je veux la faire parler (car vous noterez que, sous peine de la vie, mon laquais ne doit m'avoir rien avoué), elle me fait un mensonge avec toute l'adresse, toute la noblesse de la générosité; mais elle voit bien, à la vivacité de mes caresses, que la reconnaissance les enflamme et que je ne suis pas sa dupe. Un peu remis de mes transports, je parle de bienfaits; on m'impose silence, en me disant que si l'on avait été assez heureuse pour me rendre un service, j'en ôterais tout l'agrément.

Dieu! comme ma voix est touchante!

Comment, monstre! tant d'amour et de générosité ne te touche pas? Si fait pardieu! et pour lui montrer ma gratitude (un peu aussi pour m'en débarrasser), je la marie avec un homme de ma connaissance qui la rend la femme la plus heureuse de Paris. D'amants que nous étions, nous devenons amis, et je vole, non pas à de nouveaux lauriers, mais à de nouvelles bourses.

Dégoûté de l'amour parfait, de la jouissance méthodique de la dévote et de la présidente, je languissais tristement, quand mon bon ange me conduisit chez Madame Saint-Just (fameuse maquerelle pour les parties fines, rue Tiquetonne); je lui annonce que je suis vacant et surtout que le diable est dans ma bourse; elle me présente sa liste; parcourons-la:

1 Mme La Baronne de Conbâille… Foutre! voilà un beau nom. Qui est-ce que cette femme-là? – C'est une petite provinciale qui est venue à Paris dépenser cinquante ou soixante mille francs qu'elle amassait depuis dix ans. – En reste-t-il encore beaucoup? – Non. – Passons; pourquoi cette bougresse-là s'avise-t-elle de prendre un nom de cour?

2 Mme de Culsouple. – Combien donne-t-elle? – Vingt louis par séance. – Paie-t-elle d'avance? – Jamais, et puis ce n'est pas votre affaire: elle est trop large.

3 Mme de Fortendiable. – Tenez, voilà ce qu'il vous faut. C'est une américaine, riche comme Crésus; et si vous la contentez, il n'y a rien qu'elle ne fasse pour vous. – Eh bien! tu me présenteras. – Demain, si vous voulez. – Ici? – Dans son hôtel même. – Ce nom-là a quelque chose d'infernal qui me divertit. – Je rends la liste, quand, d'un air de mystère, la bonne Saint-Just m'adresse cette exhortation: "Mon cher ami, vous avez beaucoup vu de jeunesses: qu'y avez-vous gagné? la vérole. Pourquoi ne pas écouter les conseils de la sagesse? J'ai dans ma maison une vraie fortune, une vieille. – Le diable te foute! – Eh! que votre souhait s'accomplisse! Encore mieux vaut lui que rien; mais il ne s'agit pas de cela, je vous parle d'un trésor: fiez-vous à moi, et nous la plumerons. – Allons, je le veux bien: je m'en rapporte à ta prudence." En attendant, je me rends le lendemain, à sept heures du soir, chez mon américaine. Je trouve de la magnificence, un gros luxe, beaucoup d'or placé sans goût, des ballots de café, des essais de sucre, des factures, enfin un goût de mariné que je n'ai, sacredieu! que trop reconnu dans mainte occasion.

Ce qui me tourmentait était d'entendre, dans un cabinet voisin, une voix d'homme dont les gros éclats me mettaient en souci; enfin, la porte s'ouvre: qui serait-ce? ma déesse… Mais, foutre! quelle femme!

Imaginez-vous un colosse de cinq pieds six pouces; des cheveux noirs et crépus ombragent un front court, deux larges sourcils donnent plus de dureté à des yeux ardents, sa bouche est vaste; une espèce de moustache s'élève contre un nez barbouillé de tabac d'Espagne; ses bras, ses pieds, tout cela est d'une forme hommasse, et c'est sa voix que je prenais pour celle du mari.

– Foutre! dit-elle à la Saint-Just, où as-tu pêché ce joli enfant? Il est tout jeune; mais qu'il est petit! N'importe, petit homme, belle queue… Pour faire connaissance, elle m'embrasse à m'étouffer. – Sacredieu! il est timide! Oh! c'est un garçon tout neuf. Nous le ferons… Mais est-ce que tu es muet? – Madame, lui dis-je, le respect… (j'étais abasourdi.) – Eh! tu te fous de moi avec ton respect… Adieu, Saint-Just. Ca, ça, je garde mon fouteur: nous soupons et couchons ensemble.

Nous restons seuls, ma belle se plonge sur un sopha; sans m'amuser à la bagatelle, je saute dessus; dans un tour de main, la voilà au pillage. Je trouve une gorge d'un rouge-brun, mais dure comme marbre, un corps superbe, une motte en dôme, et la plus belle perruque… Pendant la visite, ma belle soupirait comme un beugle; semblable à la cavale en furie, son cul battait l'appel et son con la chamade… Sacredieu! une sainte fureur me transporte; je la saisis d'un bras vigoureux, je la fixe un moment, je me précipite… O prodige!… Ma bougresse est étroite… En deux coups de reins, j'enfonce jusqu'aux couillons… Je la mords… Elle me déchire… Le sang coule… Tantôt dessus, tantôt dessous, le sopha crie, se brise, tombe… La bête est à bas; mais je reste en selle; je la presse à coups redoublés… Va, mon ami… va… foutre!… ah!… ah!… va fort… ah!… bougre!… ah!… que tu fais bien ça! Ah! Ah! Ah!… sacredieu! ne m'abandonne pas… ho, ho, ho, encore… encore!… v'là que ça vient… à moi, à moi… enfonce… enfonce!…

Sacrée bougresse! son jeanfoutre de cul, qui va comme la grêle, m'a fait déconner… Je cours après… mon vit brûle… Je la rattrape par le chignon (ce n'est pas celui du cou), je rentre en vainqueur. – Ah! dit-elle, je me meurs. – Foutue gueuse (je grince des dents!…) si tu ne me laisses pas décharger, je t'étrangle… Enfin, haletante, ses yeux s'amollissent; elle demande grâce. – Non, foutre!… point de quartier… Je pique des deux… ventre à terre… Mes couilles en fureur font feu; elle se pâme… Je m'en fous, et je ne la quitte que quand nous déchargeons tous deux le foutre et le sang ensemble…

Il est temps, je crois, de remettre sa culotte.

Un peu rendus à nous-mêmes, ma housarde me félicite en se congratulant; elle va faire bidet, et moi je relève le sopha du mieux que je puis. – Que fais-tu là? me dit-elle en rentrant. Mon ami, mes gens sont accoutumés à cela, et j'ai un valet de chambre tapissier qui fait la revue tous les matins. – Vous pensez bien que nous ne parlons pas sentiment. Est-ce qu'elle s'embarrasse de ces foutaises-là! Nous voyons sa maison, son magasin, qui est de l'or en barre; les trésors des trois parties du monde s'y rassemblent… Enfin, nous arrivons dans un cabinet; elle ouvre un coffre… Tiens, me dit-elle, prends ce portefeuille… (Je fais des façons…) Allons, foutre! quand on bande comme toi, on a le moyen d'acquitter ces bagatelles… Je le mets dans ma poche, non sans avoir remarqué qu'il contient pour cinq cents louis de bonnes lettres de change… Voilà ce qui s'appelle des douceurs.

Nous soupons: ma foi, j'en avais besoin. C'est elle qui me sert des morilles, des truffes au coulis de jambon, des champignons à la marseillaise; au dessert, les pastilles les plus échauffantes, sans oublier les liqueurs de Mme Anfou… De la table nous nous élançons au lit, et de la vie, je crois, on n'a vu pareille scène.

Rendez-vous pris au surlendemain, j'arrive… Madame est malade. Hélas! Et c'est tout simple; elle avait excessivement chaud quelque chose que j'aie dit, elle a voulu que j'ouvrisse la fenêtre au mois de janvier. Une fluxion de poitrine l'enterre en trois jours… O douleur!… Je vais lui dire un de profundis chez la Saint-Just.

Après avoir essuyé ses larmes et ses doléances (car elle me proteste que ma princesse était une de ses meilleures pratiques), je l'assure que, très touché de cet accident funeste, j'ai fait des réflexions, et qu'ayant toujours honoré la vieillesse, je viens lui demander ses bons offices pour me consacrer au service de la douairière dont elle m'a parlé. Nous prenons jour, et j'obtiens sous huitaine l'avantage d'être introduit chez Mme In Aeternum. On m'avait prévenu qu'elle était fort riche, en sorte que la grandeur de l'hôtel, la beauté des livrées et des ameublements ne me firent pas d'effet; au contraire, j'en dévorais d'avance la substance… Eh! sacredieu! la fée ne devait-elle pas s'alimenter de la mienne?

Le tête-à-tête était ménagé, l'on m'attendait, j'avais relevé mes appas: à force de vouloir réparer les siens, ma vieille était encore à sa toilette, asile impénétrable; je suis introduit, en attendant, dans un boudoir lilas et blanc; des panneaux placés avec art réfléchissaient en mille manières tous les objets, et des amours dont les torches étaient enflammées éclairaient ce lieu charmant. Un sopha large et bas exprimait l'espérance par les coussins vert anglais dont il était couvert; la vue se perdait dans les lointains formés par les glaces et n'était arrêtée que par des peintures lascives que mille attitudes variées rendaient plus intéressantes; des parfums doux faisaient respirer à longs traits la volupté; déjà mon imagination s'échauffe, mon coeur palpite, il désire; le feu qui coule dans mes veines rend mes sens plus actifs… La porte s'ouvre, une jeune personne s'offre à mes yeux; un négligé modeste, une simplicité naïve, des charmes qui n'attendent pour éclore que les hommages de l'amour, des détails délicieux… Telle se montre la jolie nièce de ma douairière, la belle Julie; elle m'offre les excuses de sa tante, qu'une affaire arrête, et me prie d'agréer qu'elle me tienne compagnie. Je réponds à ce compliment par les politesses d'usage, et nous nous asseyons sur des fauteuils dans un coin de la chambre; Julie s'éloignait du sopha (hélas! qu'il était bien plus à craindre pour moi! ), mes yeux erraient sur elle; je sentais toute la timidité d'un amour naissant, tous les combats de ma raison contre mon coeur; le feu de mes regards en imposait à Julie, notre conversation languissait en apparence, mais déjà nos âmes s'entendaient.

– Mademoiselle fait sûrement le bonheur de sa tante, puisqu'elle est sa compagne? – Monsieur, ma tante a de l'amitié pour moi. – La foule qui abonde chez elle a sans doute de quoi vous plaire, et vos plaisirs (Julie soupire)… mille adorateurs… (le feu me monte au visage). – Ah! Monsieur! combien de ces adorateurs méritent d'être évalués ce qu'ils sont en effet! – Quoi! vous n'en auriez pas trouvé dont l'hommage eût su vous intéresser? (elle se trouble…) Pardon… bon dieu! j'allais commettre une indiscrétion… Mais, mademoiselle, me condamnerez-vous à le désirer?

Nous entendons du bruit; un regard assez expressif est toute la réponse de Julie.

La tante avait fini sa toilette; elle s'avance… Peignez-vous, mon ami, un vilain enfant de soixante ans. Sa figure est un ovale renversé; une perruque artistement mêlée, avec un reste de cheveux, reteints en noir, en ombrage la pointe; des yeux rouges et qui louchent pour se donner un regard en coulisse; une bouche énorme, mais que Bourdet a fort bien meublée; du blanc, du rouge, du vermillon, du bleu, du noir, arrangés avec un art, une symétrie que des yeux connaisseurs et un odorat exercé peuvent seuls découvrir.

Une robe à l'anglaise puce et blanche se rattache par des noeuds de gaze, d'où s'échappent des coulants de perles, qui, retombant en ondes, se terminent par des glands d'un goût exquis; un coutil couvre la place où pouvait être une gorge il y a quarante ans; voilà ce que je démêlai au premier coup d'oeil… Heureux si je n'en eusse vu ni senti davantage!

– Mon dieu, mon cher coeur, me dit-elle en minaudant et se laissant aller sur le sopha où elle m'entraîne, je suis désolée de vous avoir laissé ennuyer avec une petite fille (Julie s'est éclipsée); c'est ma nièce, et cela connaît si peu le monde! – Comment, madame, votre nièce? Mais on ne le croirait pas à l'âge dont elle paraît. – Cela est vrai; mais sa mère est infiniment mon aînée… Puis saisissant une de mes mains… La Saint-Just, mon cher, m'a parlé de vous, mais d'une manière extraordinaire, elle raconte des choses!… Oh! pour cela, incroyables. – Ces sortes de femmes nous vantent quelquefois; mais si je lui eus jamais une obligation, c'est de m'avoir mis à portée de vous offrir mes hommages. – Tiens, mon coeur, bannissons la cérémonie; ton air me prévient; tu es joli, sois sage, et sûrement tu ne t'en repentiras pas. Il est temps de passer dans mon salon: j'ai du monde, tu souperas… Une révérence est ma réponse; un baiser me ferme la bouche… (Ah! sacredieu! c'est du vernis tout pur.) Ne joue pas, continua-t-elle; cause avec ma nièce, tu sembleras être son amant… (ah! charmante vieille, l'aurore de l'amour vient me luire! que je t'embrasse de bon coeur!… Mais, foutre! la peinture!)… et nous nous rejoindrons quand ces importuns seront bannis.

Mon supplice est donc retardé… Nous entrons au salon: nombreuse compagnie s'y rassemble, et pendant que Julie et sa tante arrangent les parties, moi je réfléchis.

Amour! amour! tu viens donc encore me décevoir, m'égarer, me percer! Dieu cruel! N'ai-je donc pas été assez longtemps ta victime? Veux-tu te venger? Quel rôle vas-tu m'imposer?… Objet du caprice d'une hideuse vieille, la beauté, les grâces feront mon tourment. Hélas!… enfant trop aimable! Si j'ai jamais su conquérir des coeurs, en soumettre à ton empire, si j'ai fait fumer sur tes autels un encens qui te fut agréable, ah! protège-moi!… Je suis exaucé; une ardeur nouvelle m'embrase; Julie, la belle Julie, recevra mon coeur, mes transports, et sa tante abusée n'aura de moi qu'un tribut chèrement acheté.

Le jeu fait régner le silence; tout le monde est occupé. Julie, au bout du salon, tient un ouvrage par convenance, et je suis auprès d'elle; – elle est inquiète, je suis timide. – Quoi! me dit-elle, on vous a déjà assigné votre personnage? – Ah! mademoiselle, si vous daignez lire dans mon coeur, vous verrez combien il m'est cher. – Je l'avoue, monsieur, quelque accoutumée que je sois à ces propos et au motif qui les fait tenir, j'aurais plus de peine à les supporter de vous que de tout autre. – Vous me les défendez donc, mademoiselle?… Ah! je ne le vois que trop, vous me confondez dans la foule des lâches que votre tante entretient à ses gages; vous me croyez revêtu d'un masque trompeur; je l'ai bien mérité!… N'importe, il faut vous délivrer d'un objet qui vous déplaît; peut-être vous ferai-je m'estimer… Ah! belle Julie! vous saurez un jour que je ne me suis exposé à votre haine… mais vous ne voudrez pas m'entendre vous m'abhorrez, me méprisez… et je ne pourrai pas soutenir longtemps vos dédains… (je me lève.) – Mon dieu! Monsieur, me dit-elle, tout effrayée, qu'allez-vous faire? Je serais perdue, ma tante m'accuserait… que sais-je?… peut-être de l'avoir trahie. – Non, non, elle aurait tort, vous la servez trop bien… Vous, la servir, Julie!… Dieu! quelle idée… Et pour votre amant! (Julie se trouble et fait un effort pour sourire…) – Mon amant, y pensez-vous? Vous êtes cependant arrivé sous des auspices… – Je vous entends, mademoiselle. Et si ce moyen eût été le seul pour parvenir auprès de vous, me trouveriez-vous si condamnable? Depuis six mois je vous adore (vous vous doutez, mon cher ami, que je n'en savais pas un mot); je suis partout vos pas, je brûle en secret, je m'informe, on m'instruit sur l'humeur de votre argus, et je suis obligé de couvrir du voile le plus déshonnête le sentiment le plus pur qui fût jamais. – (la pauvre petite, comme elle est oppressée! comme son sein s'élève! Quel sein, grand dieu!… chienne de vieille! il faudra donc que je te donne ce profit-là!…) – Vous ne répondez pas… De grâce, Julie, nous n'avons qu'un moment, décidez de mon sort. Pourquoi me rendre la double victime de vos rigueurs et des faveurs de votre tante? (ce mot faveurs fut prononcé d'un ton si triste qu'il était persuasif; la petite en sourit.) – Eh bien! je vous crois, me dit-elle; pourquoi me tromperiez-vous?… Je suis déjà si malheureuse! Hélas! il ne tient qu'à vous de me le rendre bien davantage…

Je ne vous détaillerai pas le reste d'une conversation gênée par les observateurs; mais, pour tout dire en un mot, nous convînmes que je serais l'amant de la tante et que nous saisirions tous les moments favorables pour nous voir, en affectant, la petite et moi, beaucoup d'indifférence l'un pour l'autre.

On soupe. Après souper, je fais un brelan avec ma chère tante; tout le monde défile. Julie, dès minuit, s'était retirée; je reste seul. C'est alors que la vieille, par ses tendres caresses, me montre toute la rigueur de mon sort; cependant j'y réponds en grimaçant; elle sort pour se rendre à sa chambre à coucher, et moi pour faire ma toilette de nuit. Enfin, l'heure du berger, l'heure fatale sonne; une femme de chambre m'appelle, j'arrive, cherchant partout ce que tu sais, et ne trouvant rien. – Rien? – Rien, ou le diable m'emporte: devine où il était allé se nicher. A côté d'une grosse bourse bien remplie, placée entre deux bougies sur la table de nuit de madame; je le repris en passant. Ma déesse était en cornette… Sacredieu! qu'elle avait d'appas! Son lit à la turque, de damas jonquille, semblait assorti à son teint (car celui du jour était répandu sur dix mouchoirs qui invoquaient la blanchisseuse); un sourire qu'elle grimace me fait apercevoir qu'elle ne mord point. Enfin, je grimpe sur l'autel. – Bandais-tu? – Hélas! il fallait bien bander de misère, ou renoncer à Julie et à cette bourse devenue nécessaire, car le maudit brelan m'avait arraché les derniers louis qui fussent en ma possession… Que parlai-je de possession!… J'en ai, sacredieu bien une autre. Regarde, mon cher ami, c'est pour toi que je n'abaisse pas la toile.

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